Cliquez ici >>> ❄️ il s en passe des choses dans ma cité
Leserveur du site qui brule - page 3 - Topic [ALERTE] Il s'est passé quelque chose de bizarre devant ma porte du 02-01-2017 01:16:26 sur les forums de
Etenfin, j'ai retrouvé dans mes cartons un ancien iPad et je redécouvre ce que j'écoutais il y a 4/5 ans. De la variété italienne, du vieux R& B
GuyFoissy est un dramaturge français né le 12 juin 1932 à Dakar et décédé le 11 juin 2021 [1].. Biographie. Guy Foissy passe toute son enfance en Afrique-Occidentale française (Soudan français, Dahomey), il arrive à Paris en 1946.Il a quatorze ans quand il écrit sa première pièce en alexandrins (Nous habitons tous Charanton).En 1964, il écrit L'Arthrite.
Jevous envoie des milliers de rayons de soleil et des pluies d'étoiles, que vos journées et vos nuits soient douces! Ba bennen yone, Kenavo. BiZHouxxX - C♥eurSénégal22. Envoyer un message; Offrir un cadeau; Suivre; Devenir VIP; Bloquer; Son profil. coeursenegal22 59 ans somewhere. France. Partage. Amis 2; Design by coeursenegal22. Signaler un abus. Infos.
Aprèsdes études de droit à Tours, il passe les concours administratifs, avec l’ambition d’intégrer un haut grade de la police « Je voulais être commissaire, mais j’ai d’abord eu le concours des impôts », confiait-il au Journal du Dimanche, en 2017. Laurent Nuñez fait ses premières armes dans l’administration et devient inspecteur des impôts à Bercy. C’est à cette
Site De Rencontre Amicale Pour Ado. Pourquoi Symphorien ? À un ami comédien qui me posait la question, j’ai répondu parce que Le Cid a déjà été fait », badine Pierre Huet. L’idée, qui vient des producteurs de la pièce créée au théâtre du Vieux-Terrebonne, de transporter au théâtre cette comédie télévisuelle populaire des années 1970, peut surprendre. Mais quand la commande est arrivée, les deux coauteurs sont allés revoir les épisodes disponibles afin de vérifier si cette oeuvre du passé résistait au temps, et ils ont constaté que ses personnages étaient très forts ». Et puisque de grands interprètes les incarnaient au réseau TVA, ils sont restés dans la mémoire des gens, explique Louis Saïa. Janine Sutto et Jean-Louis Millette y ont notamment créé des compositions marquantes. Les personnages étaient même plus forts que l’intrigue à l’époque, je pense. Évidemment, il fallait un peu refaire l’histoire. Dans le sens où on a toujours tendance à embellir les choses du passé. Notre travail a été de donner ce dont les gens se souviennent, comme ils s’en souviennent. » Cette résurrection va-t-elle être un trip de nostalgie pour un certain public ? Au contraire, le tandem a décidé d’emblée que la pièce devait vivre par elle-même, sans qu’il soit nécessaire d’avoir connu la sitcom de Marcel Gamache au préalable. J’espère que mes filles, qui ont 30 et 27 ans, pourront la voir et s’amuser, dit Huet. Je pense qu’avec notre pièce, on arrive avec quelque chose de “symphorienesque”, mais qui est de 2022 — je viens sûrement d’inventer un mot. » Selon son comparse, si Symphorien tient encore la route, c’est aussi parce qu’il reprend un vieux principe de comédie, celui du “petit” ». Louis Saïa cite ainsi la commedia dell’arte ou les valets débrouillards chez Molière. On se met toujours du bord du petit. On rit du bourgeois gentilhomme parce que c’est le serviteur qui rit de lui. » J’espère que mes filles, qui ont 30 et 27 ans, pourront la voir et s’amuser. Je pense qu’avec notre pièce, on arrive avec quelque chose de “symphorienesque”, mais qui est de 2022 — je viens sûrement d’inventer un mot. — Pierre Huet Pour verser dans la sociologie, on pourrait voir en Symphorien, ce concierge père de 14 enfants, une représentation de l’homme québécois d’une certaine époque, qui a de la misère à arriver, qui a des bosstough ». Sa patronne Madame Sylvain abusait beaucoup de lui dans la série ; la notion de hiérarchie existait beaucoup plus à l’époque », reprend le coauteur des Voisins et d’Appelez-moi Stéphane, qui effectue ici un retour à l’écriture scénique. Si leur but est avant tout de faire rire, Louis Saïa croit que leur pièce peut rejoindre encore les préoccupations des gagne-petit, qui ont du mal à joindre les deux bouts en ce moment. La vérité de l’homme ordinaire » D’autant plus que l’adaptation théâtrale situe le récit l’année où la série a terminé sa diffusion, en 1982. Un contexte pas si différent Cette année-là, l’inflation était galopante au Québec et au Canada. Donc on fait des références avec maintenant. » De plus, l’histoire est sise dans une maison de chambres, un type d’habitation en augmentation avec la crise du logement, selon Saïa, qui en a vu récemment ouvrir quelques nouvelles dans son quartier. Moi, ce qui m’a frappé dans les épisodes, c’est que Symphorien correspondait à quelque chose qui est de plus en plus fort aujourd’hui la vérité de l’homme ordinaire, dit Pierre Huet. De par son intégrité, il fait sortir le bon côté des autres personnages. Moi, je dis qu’il est un mélange de Gaston Lagaffe, parce qu’on le blâmait toujours — il y a une phrase qui revient souvent “c’est la faute à Symphorien” —, et du personnage de Chaplin, à cause de son intégrité profonde. Le méchant, ce n’est pas un grand secret, c’est la belle-mère de Symphorien, qui est vraiment un personnage exécrable. Symphorien, dans l’arc de notre pièce, finit par faire ressortir les bons côtés de la pimbêche qu’est Mlle L’Espérance. » Est-ce donc à dire que la pièce sera un peu misogyne ? Ils s’empressent de réfuter. Vous faites bien de poser la question parce que ça me permet de parler de Marcel Gamache, réplique l’ancien rédacteur en chef de Croc. Avant de regarder les vieux épisodes, on se demandait est-ce qu’on va tomber sur des blagues sexistes, homophobes, racistes ? Et non. Si on n’a pas eu à faire le ménage des écuries d’Augias, c’est que, comparativement à d’autres séries de l’époque, même américaines, il n’y avait pas cette méchanceté profonde. Je concède que le personnage de la belle-mère est un bel exemple de tête à claques. Mais non, les femmes sont fortes chez Symphorien — même parfois, pour lui, trop fortes. J’attends avec un grand sourire quiconque trouvera là du sexisme, honnêtement. » Photo Marie-France Coallier Le Devoir La distribution est composée d’interprètes qui sont des comiques naturels et qui ont tous une propension facile à créer», dont François Chénier dans le rôle vedette, créé par Gilles Latulippe. Les auteurs ont fait un tri » des éléments dont ils jugeaient qu’ils avaient vieilli. Les blagues de Newfies d’Éphrem ne sont évidemment plus de mise. Quant à Mademoiselle L’Espérance nouvelle version incarnée par Nathalie Mallette, Louis Saïa fait une analogie audacieuse. Moi je dirais, au lieu d’être une vieille fille, c’est un peu comme le personnage de Blanche dans Un tramway nommé Désir, mais comique [les deux auteurs s’esclaffent]. Elle fantasme beaucoup. » Al Capone Le duo s’est donc inspiré de l’univers de Marcel Gamache pour imaginer un récit inédit. On a essayé de tirer l’essence des personnages, pas de faire un pastiche, précise Saïa. Donc, on reconnaît les personnages, sans que ce soit les mêmes que les originaux. On ne voulait pas faire une copie, ce n’est pas intéressant. » La distribution est composée d’interprètes qui sont des comiques naturels et qui ont tous une propension facile à créer », ajoute celui qui signe aussi la mise en scène, en collaboration avec Pierre Séguin. Avec François Chénier dans le rôle créé par Gilles Latulippe et, notamment, Patrice Coquereau en Oscar, le croque-mort. S’il existe des similarités, dont physiques, avec la distribution originelle, à cause de leur créativité, ils nous amènent ailleurs ». Je pense qu’on a fait une intrigue forte, ajoute Huet. Je suis certain que ça n’a pas l’air d’un épisode de télé enflé sur une heure et demie. C’est là où l’expérience de Louis en théâtre a été extrêmement utile. Et en sitcom, il y a ce qu’on appelle “remettre les meters à zéro” on repart toujours l’intrigue au début. Alors, si Symphorien redevenait une série télé, notre épisode n’existerait pas parce qu’il se passe des choses trop fondamentales dans l’intrigue. Par exemple, l’éternelle histoire non amoureuse entre Berthe L’Espérance et Oscar Bellemare, nous, on l’amène quelque part. On résout des choses. » Une histoire qu’ils ne veulent pas trop révéler, mais où le passage d’Al Capone dans la pension, à l’époque où celle-ci était un bordel, devient un élément charnière… Si Symphorien était du burlesque, élaboré beaucoup à partir de canevas » par les comédiens, qui improvisaient des répliques, il n’y a rien d’improvisé dans la pièce, où chaque ligne a été très travaillée. Louis est très fort en dramaturgie. Et j’ose penser que je suis un amoureux des mots, l’écriture est ma passion, dans toutes ses variations, depuis 50 ans. Donc, le mix entre nos deux talents, c’est pas si mal. » D’ailleurs, le tandem a déjà une autre pièce en gestation. Pierre Huet s’étonnait récemment que quelqu’un l’ait présenté comme auteur de chansons et dramaturge ». J’ai bientôt 73 ans et pour la première fois, me voilà rendu dramaturge ! J’y ai éprouvé un grand plaisir et je le dois à ce monsieur ici. » À voir en vidéo
Je venais tout juste de déménager. Après 5 ans d'appartement en centre ville, je m'étais trouvé un coin tranquille en campagne, une ancienne ferme rénovée au centre d'un grand jardin arboré. C'était le début de l'automne, après une dure journée à déplacer des meubles, je me souviens avoir passé le reste de l'après-midi assis sur le porche, admirant le spectacle des feuilles d'arbres virevolter autour des troncs pour aller mourir au sol. Une semaine plus tard, j'avais terminé de déballer les cartons et je préparais la chambre d'ami pour ma petite cousine qui devait arriver dans la soirée. Comme j'étais entre deux emplois, ma tante m'avait demandé de baby-sitter sa fille pendant quelques jours. J'avais accepté avec plaisir, n'ayant toujours pas internet ni de télévision, un peu de compagnie allait me faire le plus grand bien."Elle a déjà mangée, donc plus rien ce soir, même si elle insiste", me dit ma tante en retournant dans sa voiture. "D'accord." répondis-je en faisant un clin d'oeil à Elisa. "Je t’appellerai tous les soirs ma chérie, pas de bêtises!", fit-elle en démarrant le moteur. Elisa et moi firent des gestes d'adieu à la voiture pendant qu'elle s'éloignait entre les arbres. Une fois disparue au détour du chemin, je regardai ma cousine d'un air complice."Il y a un gâteau au chocolat dans le frigo". Elle poussa un petit cri de joie et couru immédiatement rejoindre la maison. Du haut de ses six ans et demie, Elisa n'était pas une fillette très compliquée. En portant ses deux valises remplies de jouets, de carnets de dessins et autres joyeusetés jusqu'à la maison, je me disais que le reste de la semaine allait être une partie de plaisir. J'avais tort. Le lendemain soir, après avoir englouti nos assiettes de purée-jambon son plat préféré, nous nous étions installé dans le salon, au coin du feu. Moi, lisant un livre sur le canapé, elle, dessinant dans un de ses carnets, à plat ventre sur le tapis. J'étais son cousin, mais elle avait pris l'habitude de m’appeler tonton. "Tonton?""Oui ma puce?""Je peux aller jouer dans le jardin?""Non il est trop tard pour ça". "Mais il fait encore jour!"Je jetai un œil par la fenêtre derrière moi. Le soleil n'était pas encore couché, mais ça n'allait pas tarder. "Bon d'accord, mais tu reste dans le jardin juste devant la maison. Si je te vois dans les arbres, je mets tous tes jouets dans le placard et je le ferme à clef". Je n'avais pas terminé ma phrase qu'elle était à mi-chemin de la porte d'entrée, un jouet dans chaque main. Inutile de la suivre pour la surveiller, je l'entendais donner des voix à ses barbies à travers la fenêtre. Quelques minutes plus tard, absorbé dans mon livre, je pris soudainement conscience qu'il n'y avait plus un bruit. "Elisa??"Je regardai par la fenêtre et ne la vis pas. Le soleil était en train de se coucher, la panique m'envahit mais fut de courte durée. "Je suis là!"Je pris une profonde inspiration de soulagement en comprenant qu'elle était dans la cuisine. Quel idiot. A partir de maintenant je ne la quitte plus des yeux. Ce soir-là, comme la veille, je dus négocier pour la mettre au lit. Assis au bord du lit, il fallait que je lui raconte une histoire, ça c'était obligatoire, mais la question étant de savoir combien de temps j'allais devoir improviser dans mon récit pour qu'elle se sente enfin prête à fermer les yeux. Et comme je venais à manquer d'inspiration, je pris la poupée qu'elle tenait entre ses mains et lui attribuai une histoire."Elle, c'est Martine, la fille du roi d'un pays très lointai...""...non, c'est pas vrai.", m'interrompis Elisa. Je lui souris, un peu surpris par le sérieux dans sa voix."Ah bon? Et pourquoi c'est pas vrai?""Elle s'appelle pas Martine, elle s'appelle Angeline.""Angeline? Pourquoi Angeline?""Je sais pas, c'est le jardinier qui me l'a donnée""Quel jardinier?""Celui qui ramasse les feuilles mortes dans le jardin"Le sourire s'évanouit sur mon visage. Elle avait levé son doigt en direction de la fenêtre. "Quoi...mon jardin?"Elle fit oui de la tête. J'observai un instant la poupée entre mes mains. Elle était sale et très abîmée, ce qui est plutôt normal pour un doudou. Mais je n'avais pas de jardinier. "Et... dis-moi, quand est-ce qu'il t'as donné la poupée, ce jardinier?""Quand je suis allée jouer tout à l'heure."Je vis qu'elle remarquait l'inquiétude sur mon visage, alors je lui souris tendrement et l'embrassai sur le front avant de lui souhaiter bonne nuit. De retour sur le canapé du salon, j'étais incapable de reprendre ma lecture. Un jardinier. L'aurait-t-elle inventé? Non, elle n'avait pas l'air de mentir, et puis de toute façon ce n'est pas son genre. Alors quoi? Qu'un inconnu en randonnée traverse mon jardin et croise ma cousine, d'accord, mais qu'il lui donne une poupée? Quel genre d'individu se balade avec une vieille poupée? Tout ça n'a aucun sens... Le livre me tomba soudainement des mains et je me redressai d'un coup sur le canapé. Un rayon de lumière venait de traverser le mur en face de moi. Sans réfléchir, je me précipitai dans le couloir pour sortir la batte de baseball du placard. Puis, j’éteignis toutes les lumières de la maison avant de revenir prudemment me poster prêt de la fenêtre du salon, caché dans l'ombre. Il y avait quelqu'un dans le jardin, à une cinquantaine de mètre en face de l'entrée. Je distinguais clairement les contours de sa silhouette entre les arbres, car elle était éclairée par une lampe torche posée à ses pieds. L'individu paraissait immobile et me tournait le dos. "Votre numéro de téléphone est identifié, et votre communication sera enregistré, tout abus sera sanctionné", me dit la voix de femme pré-enregistrée. Après quelques sonneries, quelqu'un décrocha. "Bonjour, police secours, je vous écoute". "Bonjour, je vous appelle parce qu'il y quelqu'un dans mon jardin". L'agent de l'autre côté de la ligne pris mon adresse et m'informa qu'ils allaient envoyer quelqu'un dans la demi-heure. Je n'avais pas lâché du regard l'individu qui n'avait toujours pas bougé d'un poil, si bien qu'après une dizaine de minutes je commençai à douter qu'il soit bien réel. Ce n'était peut-être qu'un mannequin, une mauvaise blague de mes nouveaux voisins pour me souhaiter la bienvenue. Les plus proches vivaient à trois kilomètres, je les avais rencontré pour demander ma route quand j'étais venu pour visiter la maison. Quatre étudiants en colocation, ce serait bien le genre. Oui, c'était une blague. Voilà quinze minutes que ce truc était immobile, ce n'était pas une personne. De toute façon, la police arrivait, j'allais le savoir bien assez tôt. "Qu'est-ce que tu fais?"Je bondissait de ma cachette en sursaut. Elisa était debout dans le couloir en pyjama. "Euh... rien je... je regarde s'il y a des animaux""Des animaux?""Oui, quand j'éteins les lumières... il y a des cerfs qui viennent parfois se balader dans le jardin""Et... "Elle regardait la batte de baseball posé contre le canapé, juste à côté de moi. "C... c'est pour les ours. Au cas où.""Les ours??"Et merde. Quel con, elle ne va pas dormir de la nuit. "Non enfin... je t'expliquerai demain, il faut que tu ailles dormir, allez allez""Je veux regarder les animaux avec toi""Non non, de toute façon il ne viendrons pas, ça fait déjà un moment que j'attends. Demain soir peut-être, en attendant, au lit! Allez hop!"Avant de la rejoindre pour la porter jusque dans son lit, j'avais jeté un coup d’œil dans le jardin. La silhouette avait disparue. J'ai demandé aux deux policiers de bien vouloir rester dehors, expliquant que je ne voulais pas réveiller ma cousine. Ils m'ont interrogé et j'ai rapidement fais le tour des environs avec eux, en commençant par l'endroit où j'avais vu la silhouette. Pas une trace de l'individu."On va rester dans le coin pendant une petit heure, sur la route au niveau de l'intersection. Sur ce numéro vous pouvez nous joindre directement, si on remarque quelque chose on s'en occupe et on vous appelle, de votre côté, si vous voyez quelque chose, appelez nous mais ne sortez pas de la maison.""D'accord. Merci beaucoup.""C'est normal. Si dans une heure on ne vous a pas contacté, considérez qu'on est rentré au poste, et fermez votre porte à clef."Alors j'attendis, posté dans l'ombre prêt de la fenêtre du salon, comme plus tôt. Je passai mon regard d'est en ouest sur le jardin, scrutant chaque arbre à la recherche d'un mouvement. Au bout d'une heure de silence sans la moindre manifestation d'une silhouette mystérieuse, j'entendis au loin démarrer un moteur. Les policiers était verrouillai les deux portes d'entrée et vérifiai chaque fenêtre. Il était hors de question que je dorme dans ma chambre, alors je pris ma couette et mon oreiller pour m'installer un lit de fortune près de la porte de la chambre d'Elisa. Allongé dans le couloir, la batte de baseball le long du corps, j'essayais de me rassurer pour trouver le sommeil. Tout ça n'est qu'une mauvaise blague, je passerai voir mes voisins dès demain matin pour m'en assurer. "Tonton! Tonton réveilles toi!""Hein? Quoi?"Elisa était accroupie au dessus de ma tête, elle remuait mes épaules avec ses petites mains. Il faisait encore nuit."Qu'est-ce qui se passe? Quelle heure il est?""Il y a quelqu'un dans le jardin!"L'adrénaline envahit mon corps, j'attrapai la batte de baseball. Finit de rigoler. Blague ou pas, je vais le défoncer."Va dans ta chambre et reste-y. Je vais aller voir".Je fis un détour par la cuisine avant de sortir, un couteau ne serait pas de trop. Une fois dehors, je vis la lumière au même endroit que plus tôt, la silhouette était de retour. Je pris une profonde inspiration avant de m'élancer dans sa direction. "Eh! Qu'est-ce que vous foutez là?"L'individu se retourna pour me faire face. C'était un homme relativement âgé, vêtu d'une salopette marron sur un pull vert très usé. Je m'étais approché jusqu'à me tenir à cinq mètres de lui, et je remarquai que ce n'était pas une lampe torche qui l'éclairait, mais une sorte de lanterne posée à ses pieds. Il me regardait droit dans les yeux. "Qu'est-ce que vous foutez dans mon jardin?", demandais-je en serrant un peu plus fort la batte de baseball."On m'appelle Le Bictou, répondit l'inconnu. Je suis le jardinier""J'ai pas de jardinier. Cassez-vous d'ici et revenez pas, sinon j'appelle les flics""Vous l'avez déjà fait tout à l'heure, c'était pas très efficace. Je vous ai vu passer avec les policiers, j'étais caché là-bas"Il leva son bras droit pour désigner la ligne de buisson qui bordait le côté ouest du jardin."Barrez-vous. Maintenant"."Je ne peux pas.""Pourquoi?""Parce que je dois rester fidèle au poste...".SpoilAfficherMasquer...ou cancer SpoilAfficherMasquerNan je déconne, en vrai les kheys je suis désolé mais panne d'inspiration, j'ai pas réussi à trouver de suite...
24 août 2022 Category News Comments Ca y est, on y est, c’est terminé. Les parois encore tâchées du sang des innocents s’effondrent, la mousse humide se décolle des stalactites pour tomber dans les rivières acides, les rats et chauves-souris filent vers d’autres mausolées, le sol se craquelle, le terrain s’affaisse et bientôt ne restera que des marécages funéraires. La crypte toxique s’éteint et son dévoyé des cimetières Rigs Mordo avec elle. Tourments et tortures à leurs âmes. Quelques minutes me séparent toujours de la ruine et me permettent donc, à la lueur d’une bougie cachée sous un crâne humain, de noircir un ultime parchemin, tant que l’encre ne me fait pas défaut et qu’aucun débris ne vienne fracasser mes cornes. Tout a pourtant été dit ou presque, en dix ans. Il reste certes quelques coins de terre maudits dont je n’ai pas vanté les fragrances cadavériques, quelques tombes que je n’ai pas profanées. Des corps restés intacts et sauvés de mes lames, des sirènes dont les secrets seront gardés. Des forêts où je n’ai pas trébuché, des déserts inexplorés. Des anatomies non terminées et des festins anthropophages remballés prématurément, avant le chariot de fromages et la dame blanche. C’est ainsi, on ne peut pas tout faire ni être partout à la fois, et d’autres combleront les trous, pallieront aux manques. J’ai fais ce que j’avais à faire. 1399 films dépecés c’est con, à un près c’était rond, une quinzaine de dossiers, autant de documentaires, plus de quarante numéros de fanzines parcourus, trente-et-un livres percés à jour, quinze Rayon Action où je troquais la hallebarde contre le AK-47, quelques 16 interviews et 558 news. Celles-ci se raréfièrent avec le temps pour carrément disparaître sur les dernières années, par manque d’intérêt pour l’actualité principalement, ainsi que par lassitude face aux nombreuses nécrologies à effectuer. Nous avons perdu beaucoup de monde, en dix ans, et s’il fut facile de trouver les mots pour les premiers partis, les suivants, petits suiveurs qui ne faisaient que copier leurs aînés et se moquèrent bien qu’il n’y ait rien d’original à s’en aller pour de bon, tombèrent au moment où les mots manquèrent. Ce fut d’ailleurs mon problème majeur sur les derniers temps. Un manque cruel de mots. Comment encore décrire sans se répéter les maraudes nocturnes de l’aristo vampire, petit prince du cocufiage… comme tous ceux qui le précédèrent ? Comment renouveler son vocabulaire face à des hommes-loups couchant tous à la même niche et usant tous de la même lune, pleine à tous les coups, pour prendre des crocs et grogner de pareilles façons ? Les momies ne piquent jamais de sprint, les savants fous partent systématiquement en cendres avec leur création, les tueurs masqués restent taiseux et ne s’excusent jamais, les rednecks crachent leurs chicots puis vous font cracher les vôtres et les petits hommes verts ont de grandes envies de conquête. J’aime tout ça. Je l’ai toujours aimé. Dès que je suis tombé sur le dessin-animé Fantômes et puis sur celui des Tortues Ninjas dans les années 80. J’ai su que j’aimais les spectres et les mutants, et fidèle je leur suis resté. Je l’ai encore su lorsque mon père m’invitait à visionner telle bande sur un curé se mangeant une scie circulaire dans l’abdomen, sur tel laborantin persuadé d’avoir trouvé le sérum repoussant la mort, sur tel manoir farci de golems pétomanes ou sur telle rivière où ne dorment que d’un œil des nazis zombies allergiques au soleil. J’aimerai toujours ça. Mais je ne ressens plus le même besoin d’en parler. C’est aussi simple que cela. Je l’ai fais. J’espère pas trop mal. Je n’en suis toujours pas convaincu. Car le processus fut parfois douloureux, et à vouloir trop bien faire on se soumet au pire des regards critiques, celui paralysant du type qui tient la plume et se bloque avant même l’impact avec la page. Je tricote un peu, car en vérité je n’ai jamais passé plus de deux minutes à me demander ce que j’allais bien pouvoir raconter, étant de l’école écris d’abord, tu feras le tri ensuite. » Si on ne se lance pas, rien ne sort. Mais ce fut dur à l’occasion, et si j’ai attendu 2022 pour dynamiter mon antre, je jongle en vérité avec l’idée depuis 2018 au moins. La peur de se répéter, renforcée par la prise de conscience que les films traités se répètent déjà entre eux, les uns se faisant écho des autres, les réalisateurs chapardeurs décalquant au trait près ce qu’ils ont vu l’avant-veille, jusque dans les intonations de personnages eux-mêmes habillés aux mêmes enseignes et sortis des mêmes écoles de pensée. Celles leur apprenant à baiser là où deux jeunes se sont fait empaler le week-end précédent, généralement. J’aime tout ça vous voyez que je me répète, mais je l’ai trop crié. Je n’ai presque plus de voix, et je me dois de garder le peu qu’il me reste pour Black Lagoon Fanzine, aventure similaire j’y traite des mêmes sujets que dans mon cloaque pourri mais aussi différente, car je n’y suis pas père célibataire. Au lagon, je suis en couple. Nous sommes deux à mettre le cartable au petit le matin. Deux à lui donner le bain le soir venu. Deux à penser à son avenir, à le préparer soigneusement. Toxic Crypt était un projet solitaire et donc une masse de travail rarement partagée – même si quelques sauvageons venaient parfois se poser ici et ne pouvaient s’empêcher de tagger les murs. Toxic Crypt, c’était auparavant une chro tous les deux jours, puis lorsque je n’en pu plus, ce fut trois par semaine. Pas la baisse de rythme du siècle, mais cela me permettait de souffler, de m’offrir des soirées passées à faire autre-chose que vider les charniers du genre. Tenir un site seul, cela signifie aussi ingurgiter plus de films que l’on peut parfois en avaler, consacrer minimum quatre soirées par semaine au visionnage d’égorgements, étripages, résurrections et malédictions. Jusqu’à y perdre goût. Je sais que ça n’en avait pas l’air, car avec Toxic Crypt je cherchais une ambiance, une ode à une culture faite mode de vie, mais sous le slime se cachaient des goûts plus variés qu’il n’y paraît, des intérêts autre que la découpe de promeneur. Des passions pour certaines mises en sourdine durant une décennie, tandis que celle pour l’épouvante diminuait peu à peu. Trop envahissante, trop dans la gueule. Trop épuisante. Je sais que certains lecteurs fidèles et amis proches voient cette mise en bière comme un sinistre évènement, comme un triste au revoir. Ce n’est là qu’un mirage de l’esprit. Vous retrouverez des sites de types aussi à fond que moi. Le net en déborde. Certains plus endurants ont fait le double de mon temps et le font encore, sous une forme ou une autre. Vous avez de quoi faire. Moi, je vais me reposer un peu. Réapprendre à être seul avec un film, à le voir sans me demander ce que je vais en dire le lendemain, à entrer en communion avec sans sentir les ombres du reste du milieu bis venir me griffer l’échine. En refaire une expérience personnelle. Le faire quand je veux, comme je veux. Si je veux. C’est heureux, croyez-le. Je sais aussi que quelques-uns regrettent, voire ne comprennent pas, que le site disparaisse enterrement prévu à la mi-septembre, plutôt que de le laisser en ligne. La question n’est pas financière. Cela a son petit prix de garder une base de données conséquente sur le marché, mais ce n’est pas non plus excessif. Non, j’ai tout simplement besoin de savoir la chose derrière moi, de ne pas me sentir accroché à un vieux rocher que je ne parviendrais à tirer ailleurs. A la mort de mon père, je fus soulagé que ma famille et moi ayons opté pour l’incinération, car je n’aurais alors pas à craindre de ne pouvoir m’éloigner d’une tombe. Je ressens la même chose avec Toxic Crypt pour que page se tourne, le livre tout entier il faut parfois brûler. Je ne sortirai pas non plus un recueil de chroniques. Plusieurs m’ont glissé l’idée à l’oreille. J’y suis totalement opposé et je ne le ferai pas. Parce que je veux passer à autre-chose, d’une part. Parce que je suis déjà fort occupé avec Black Lagoon et quelques autres projets d’amis que je soutiens, d’une autre. Et d’une dernière parce que Toxic Crypt, s’il a beaucoup compté pour une poignée, ne fut pas non plus un franc succès ni une référence. C’était un petit site, quasiment un blog, voué à l’obscurité. Et ça m’allait bien c’est dans le noir que l’on se fait des confidences. Mais c’est aussi une réalité transformer le site en une version papier, même pour un best-of, serait lui donner une importance qu’il n’a en vérité jamais eue. Je ne veux pas avoir la prétention de la lui donner. En outre, certains papiers vivront sous une autre forme, car Black Lagoon continue évidemment et qu’il est probable que certaines prophéties ici clamées se réaliseront là-bas. No remorse, donc, car je suis allé au bout du truc, aussi loin que possible avec une promo inexistante me vendre et feindre les amitiés pour gagner du like n’a jamais été ma cup of tea, tenu aussi longtemps que je le pouvais à une cadence élevée. J’ai découvert des films que je n’aurais probablement jamais vus si la crypte ne me nourrissait pas d’une curiosité toujours plus grande. J’ai travaillé mon écriture, me suis amélioré, ai appris des choses. Et j’ai fais un paquet de bonnes rencontres. Je ne vais pas tomber dans le name dropping par peur de vexer qui je pourrais oublier, mais beaucoup de visages me viennent en tête. Il y a ce type qui a passé quelques mois dans la crypte à jouer du scalpel pour chroniquer plusieurs œuvres européennes, dont j’ai énormément appris dans les salles d’autopsie où il fut un grand instructeur. Cet autre avec qui ça parlait d’abord aquarium à piranhas et avec lequel on a fini par aller se noyer dans des océans entiers d’hommes-poissons. Cet emmerdeur incapable de respecter mes légitimes vœux de solitude et auquel il me sera toujours impossible d’avouer apprécier la compagnie. Cet homme de peu de mots et dont la moitié est à destination de la gent féminine et ses décolletés dont la confiance sans cesse renouvelée me fait me sentir privilégié. Ce barbare qui rôde quasiment depuis le premier jour dans la crypte alors qu’il devait lui aussi s’occuper de la sienne, dont les encouragements n’ont jamais cessé et furent toujours source de motivation. Ce gus avec qui il est possible de parler aussi bien de réalisateurs inconnus même de leurs mères que de youtubeurs se branlant dans des figurines Star Wars qu’ils font parfois fondre dans l’acide. Tous ces cafards furieux, méduses nymphomanes et drogués en overdose donnant dans l’impression de tracts visqueux de 60 à 600 pages m’ayant un jour invité à éructer dans leurs pages, et qui pour certains ne manquèrent jamais de me prodiguer de justes conseils, parfois informatiques et photoshopesques. Ce couple fait éditeur des films les plus répugnants du monde connu, en fait les types les plus charmants et délicats qui soient. Ce gars que j’admirais ado et qui me donna l’opportunité de lui parler d’égal à égal, alors qu’il n’y avait pas lieu de le faire. Tous ces freaks portés sur le cannibalisme avec qui j’ai passé des heures en voiture, vidé des verres, causé jusqu’aux heures les plus tardives, à qui j’ai lâché un peu de monnaie, qui m’en ont lâché un peu parfois aussi. Puis tous ces lecteurs et lectrices, qui partageaient, commentaient, demandaient des nouvelles, venaient d’un réseau social ou un autre, n’en loupaient jamais une. Je ne vous cite pas, ce serait trop long. Mais je me souviens des noms et pseudos de chacun. A vous tous, merci du fond du coeur de pierre. Merci aussi à Ayla, qui posa la première pierre en 2012 et me montra comment construire à partir de là. Ainsi qu’à mon père, qui s’il n’avait pas acheté et enregistré tant de VHS il y a quarante ans de cela ne m’aurait pas injecté le virus du revenant. Puis merci à moi-même, après tout. Parce que, tout de même, quel pénis. Baisez vos mères, Rigs Mordo
Je vous prie de bien vouloir m'excuser si je n'écris pas tous les jours, j'ai un patron qui n'est pas compréhensif, qui ne veut pas que je prenne une demie journée par jour pour écrire mon blog. J'ai eu beau lui dire que vous attendiez devant votre écran ma prose, il n'a rien voulu savoir. Il m'a parlé d'administration et de je ne sais quoi d'autres, comme pôle emploi, je n'ai pas bien compris son langage agressif à mon encontre. Il n'y a plus de bons patrons! Bon alors depuis que j'ai écrit la dernière fois, il s'en est passé des choses! Un tremblement de terre suivi d'un tsunami au Japon, eux mêmes suivis de fuites de réacteurs nucléaires, de début de fusion, j'en passe et des meilleures. Il y en a qui ne sont pas malheureux de ce qui se passe au Japon. Les thons rouges et les baleines. Personne n'en parle, heureusement que je suis là! J'ai été interviewé une bande de thons et de baleines, Dieu sait qu'il y a beaucoup de thons et da baleines, ils sont tous d'accord pour dire qu'ils ne vont pas pleurer, que peut être les japonais allaient les lâcher un peu. Vu que les japonais n'ont plus grand chose dans la poche, comment vont ils faire pour acheter du thon rouge des centaines d'euros la petite tranche épaisse comme une feuille de papier à cigarette. Mais il y a aussi les requins, vous savez pas ceux avec des ailerons mais ceux avec des costards cravate qui s'en mettent plein les poches sur la misère du monde. Ils spéculent sur un pays exsangue. Ils se foutent qu'il y ait des milliers de morts et de sans abri, au contraire ils commencent à penser leurs stratégies pour proposer leurs services dans la reconstruction des immeubles ou de nouvelles centrales nucléaires. En France nous ne craignons rien, comme d'habitude, cette fois ci ce ne sont pas nos frontières qui arrêterons le nuage de Fukushima, si il y en a un. Mais les vents, c'est ce que nous a annoncé triomphante la ministre de l'écologie avant hier. Madame Kosciusko-Moriset elle a un nom pas facile à écrire, elle ne pouvait pas s'appeler Dupont ou Mouloud comme tout le monde, nous a expliqué que les vents de cette partie du globe ne se mélangeaient que très peu avec les nôtres. Ça, il fallait y penser! La France a fait jouer son principe de précaution et a interdit aux vents nippons de venir flirter avec nos vents à nous. Nous ne sommes pas n'importe qui, Nous. Ce matin par contre changement de décor, avec une voie d'outre-tombe, elle nous a dit que nous étions au bord de la catastrophe nucléaire. C'est vrai que les français sont concons, ils ne s'en doutaient pas, ils attendaient qu'on leur dise pour être sûrs. Nous allons bientôt être obligé de bouffer des oursins pour avoir notre iode et saturer notre glande thyroïde. Maintenant que les thons et les baleines sont tranquilles, nous allons nous attaquer aux oursins. Selon le ministre de l'Industrie, Eric Besson,le Japon est sur le chemin d'une catastrophe. Le dégat est matériel, mais aussi humain.» Concernant les centrales nucléaires françaises, Eric Besson a assuré que toutes les précautions étaient prises, l'exigence de sûreté extrême, même si le risque zéro n'existe pas. Mais elles offrent une indépendance énergétique à la France, et une électricité 40 % moins chère qu'ailleurs.» Pour confirmer ce que je viens d'écrire, nous sommes les meilleurs en tout. Même sur le prix de l'électricité. Ça se voit qu'il ne paie pas nos factures. Marine Le Pen, est allée sur l'île de Lampedusa; pas pour pêcher des oursins,mais pour rendre visite aux immigrés qui affluent Mais non, pas les japonais ou les thons et baleines, mais les vrais de Lybie, de Tunisie et d'ailleurs depuis qu'ils se sont libérés, nous aurions pu penser naïvement qu'ils allaient retourner chez eux et bien non, à moins que chez nous soit déjà chez eux. "Je suis venue exprimer sur le terrain ma très vive inquiétude. L'Union européenne n'a aucune solution à proposer. L'Europe n'a pas la capacité de les accueillir. Nous allons assister à une véritable catastrophe et l'UE, cette grosse méduse molle, est impuissante", a déclaré la dirigeante. Avouons qu'elle en a une sacré paire pour aller à Lampedusa et dire ce qu'elle pense aux immigrés qui ne pourront pas dire qu'elle ne les a pas prévenu. "Je leur ai dit que si je n'écoutais que mon coeur, je les prendrais dans ma barque, mais ma barque va couler. Je préfère leur dire la vérité. Nous n'avons plus les moyens financiers d'accueillir ces personnes, en matière de santé comme de logement". Pauvre Marine, elle n'a pas pensé qu'elle pouvait prendre un grand bateau sur les quais de la SNCM où les bateaux sont à quais depuis sept semaines suite à la grève des fonctionnaires marins CGT je sens que je vais me faire des amis. Allez Marine un bon geste, mets la main au portefeuille. Sur le site de la SNCM, ils font des promos, 376,28 € voitures et fauteuil compris, Zut c'est l'aller/retour. Allez assez de méchancetés pour aujourd'hui. A bientôt.
InvitéInvité Jeu 27 Jan - 1726Un sac en toile sur l’épaule, un foulard remonté devant ma bouche, je m’avance sereinement au sein de la forêt. Le chemin menant aux cascades aux nymphes, je le connais presque par cœur et, à vrai dire, tant que l’on ne cherche pas trop à se rapprocher du cœur de la Telulhya, je pense qu’il est impossible pour moi de me perdre. Cela ne fait peut-être que quelques mois, un an tout au plus, que j’ai commencé à vivre ici, mais c’est comme si j’y avais vécu des années, pour mon plus grand bien que je connaisse le chemin, je reste vigilant. Après tout, la forêt reste un endroit sauvage et une seconde d’inattention peut suffire à ce que l’on se retrouve dans les emmerdes jusqu’au cou. D’autant plus que, aujourd’hui, je ne suis pas seul. Jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule, je m’assure que Sûri suit le rythme. La connaissant, elle ne devrait pas avoir de mal à me suivre, mais la connaissant, il se pourrait tout aussi bien qu’elle ait été distraite par quelque chance, elle semble toujours là. Cela fait un moment que je songe à l’emmener avec moi dans les bois. Elle se débrouille bien au jardin, mais si je pouvais absolument tout cultiver dans un jardin, je ne me ferai pas chier à continuer mes explorations sur le terrain. De plus, à l’état naturel, je ne peux que garantir la fraîcheur des produits et de leurs effets. Puis, ça permet de se dépenser un peu. On y est bientôt. J’espère que tu as retenu le chemin. C’est toi qui nous ramène tout à l’heure. »C’est un peu brutal et soudain, mais ce n’est pas comme si elle ne commençait pas à me connaître. Si elle se plante et bien ça la forcera à retenir le chemin la prochaine fois. Et, de toute façon, c’est la meilleure façon d’ aux abords des étendues d’eaux, j'abaisse mon foulard tout en posant un peu brusquement le sac par terre avant d’en sortir deux petits couteaux dont un que je tends à la jeune hybride. Bien. C’est comme dans le jardin. Sauf que les plantes ne sont pas parfaitement alignées à attendre que tu les cueilles… »Accrochant mon couteau à ma ceinture grâce à un anneau à la base du manche, je me dirige vers un arbre afin d’en inspecter les branches. Je plisse un peu les yeux et je parviens à voir quelques fruits et quelques plantes grimpantes ayant élu domicile à la cime. J’espère que tu t’es préparer les griffes. On va commencer par-là. »Sans plus de discours, j’utilise le tronc pour me propulser sur une branche un peu plus haute afin de me hisser dessus et commencer mon ascension. InvitéInvité Lun 31 Jan - 1355I am master of my destiny, I am captain of my soulComme bien souvent, affublée d'une cape couvrant ses épaules. Sûri s'autorisa le luxe de ne pas dissimuler ses appendices animaliers, avec la capuche en tissus de cette dernière. En ces lieux, ils ne risquaient de rencontrer beaucoup de monde, si ce n'est se retrouver totalement seuls. Du moins, elle faisait assez confiance à Leth pour qu'il ne l'entraîne pas dans une zone, qui pourrait lui être périlleuse. Sous cette cape, l’hybride s'était vêtue assez simplement, et comme à son habitude, d'une manière certainement peu adaptée pour la saison. L'avantage lorsque du sang de dragon coule de nos veines, étant de pouvoir jouir d'une chaleur intérieure constante. La demie-féline n'avait donc le problème de souffrir des températures trop froide, sauf dans l’extrême et en cas de faiblesse de sa part. C'était arrangeant, lorsque l'on est du genre à apprécier le fait de porter trop de matière sur soi. Mais par respect pour Leth, et pour éviter toutes mésententes en cas de rencontre infortunée, elle opte tout de même pour des vêtements couvrant son corps distraitement ce dernier, la métamorphe se laissait parfois détourner par quelques éléments de la forêt. Ses oreilles aux aguets, appréciées les sons de la forêt. Allant du pinson chantonnant, aux bruits des feuilles voltigeants, et bien sûr, toujours attentive aux sons de Leth. Il serait bien dommage qu'elle vienne à le perdre ici, bien que son limier félin lui permettrait de le retrouver sans trop d'encombres. Un léger sourire carnassier se dessina sur ses lèvres, lorsque l'humain voulut la défier de pouvoir retrouver elle-même le chemin en retour. S'il savait que cette dernière venait peu à peu, à s'éloigner de leur domicile pour découvrir avec plus de curiosité, ce qui les entoure. Elle se garde bien de tout lui dire, préférant simplement le rassurer en lui affirmant qu'elle ne quitte pas le périmètre qu'il lui a donné. Cependant, la métamorphe n'est pas sotte au point de chercher à les mettre en péril. Sa nature fait d'elle, la proie de nombreuses personnes, mais Leth préférait lui aussi rester dissimuler de personnes qu'ils ne connaissent. Chose que Sûri respecte, et tente de faire au mieux pour ne pas le décevoir. De toute évidence, malgré ses escapades, elle était totalement capable de retrouver sa route. Alors, bien évidemment, elle ne se faisait pas de soucis pour cette balade du jour. Arrivés à ce qui semblait être leur destination, Sûri observa la zone attentivement. Leth prit ses aises, prenant un couteau pour lui, et un autre pour sa partenaire. Accrochant le sien, il débute son ascension sur l'un des arbres. Sur ces mots, Sûri fit ressortir ses griffes, et plaça le couteau entre ses canines. Prenant garde à ce que la lame ne la blesse pas, puis se dit de sa cape. Approchant de l'arbre à son tour, elle planta ses griffes dans le tronc, puis, d'une agilité gracieuse et féline, s'élança à son tour. Dépassant rapidement Leth, la minette sauta de branche en branche, prenant soin de veiller à la solidité de ces dernières. Elle avait l'habitude de ce genre de petits exercices, venant souvent à se dissimuler dans les arbres pour épier les passants. Cet exercice devint pour elle, un petit jeu, prenant plaisir à narguer son ami en venant à lui passer en haut vers la cime, la métamorphe se posa sur l'une des branches, jambes pendantes dans le vide. Reprenant le couteau en main, elle attendit que Leth vienne à la Des griffes, il t'en faudrait certainement. Fais attention à ne pas te faire mal en tombant, je ne voudrais pas te ramener en plusieurs morceaux. Lui étant plus sérieux, la rôdeuse elle, se voulait plus taquine. Attendant qu'il vienne la rejoindre, son regard s'échappe vers l'horizon. taggedSELKIE InvitéInvité Mar 1 Fév - 1330Une branche après l’autre, mon ascension se fait doucement, mais sûrement. À deux-trois moment, je m’arrête pour observer les fruits portés par l’arbre. Ils ont encore besoin de mûrir un peu, mais d’ici quelques semaines, ils devraient être plus que correct pour la ma route vers le sommet, ce fut sans surprise que je vis Sûri passer comme une flèche, sautant branche après branche, avant de s’installer sur l’une des plus hautes, laissant ses jambes ballantes dans le vide. Un léger sourire en coin, s’inscrit sur mon visage lorsque son commentaire se fit prévenant à mon attention. Tu feras moins la maline quand tu seras privée de repas ce soir. »Non. Elle ne le sera pas, mais je suis certain que ça lui fera bien les pieds si ça mon ascension en agrippant une branche voisine à celle de la jeune métamorphe. Et ne t’en fais pas. Je te ferais pas le plaisir de tomber. »Me hissant et me tenant droit, dos au tronc, je profite également pour observer l’horizon. Mon regard s’égara en direction de Rhün et je ne pus réprimer un regard mauvais et une grimace colérique. La simple vue de la cité suffit à m’ hais la ville. Ce qu’elle a fait de moi, ce qu’elle a fait de la société. Si cela ne tenait qu’à moi, je serais sans doute aller au-delà de Telulhya, au-delà des montagnes, histoire d’être certain de ne jamais revoir cette foutue ville. Cependant, mon regard se posa un instant sur ne peux pas l’abandonner. Pas plus que je ne peux abandonner les métamorphes de la d’agacement, je me frotte l’arrière de la tête en m’écartant prudemment du tronc pour porter mon attention un peu plus haut. Très bien, la pause est terminée. Ce qui nous intéresse ici, c’est tout ce qui ne touche pas au corps de la plante. Bourgeon, feuille, fleurs. Dès que ça dépasse du corps, tu coupes au plus proche. Et tant qu’on y est, on en profite pour observer les autres arbres, qu’on se casse pas le cul à redescendre pour remonter. Même si ça doit pas être compliqué pour toi, chatonne. »Je lui ébouriffe les cheveux avant de me hisser un peu plus haut et d’entourer le tronc de ma jambe, histoire d’avoir un point stable là où les branches sont trop fines et souples pour soutenir un retenant d’une seule main, j’attrape ma petite lame de l'autre afin de débuter ma collecte, sélectionnant méticuleusement les échantillons dans un premier temps avant d’être plus généreux. Même si on refera le tri une fois à la maison, cela permet d’avoir un début pour faciliter notre travail après. Bien entendu, de temps à autre, je jette des coups d'œil vers la jeune fille, voir un peu comment elle se débrouille. Même si je ne doute aucunement que ça doit bien se passer. InvitéInvité Lun 7 Fév - 1455I am master of my destiny, I am captain of my soulUne petite moue se dessine sur le visage de la féline, à l'élocution d'un repas qui puisse lui être entravé. Bien que cela ne la contraria bien longtemps, puisque ne connaissant que trop bien Leth, elle savait parfaitement qu'il ne pourrait lui enlever cela. Au tel cas, Sûri était assez maline, et subtile pour savoir comment le faire changer d'avis. L'un des avantages de vivre avec une autre personne, était de connaître suffisamment ses points faibles pour le faire faillir. La malicieuse était assez douée à ce petit jeu, n'usant de cette subtilité que trop souvent. Toutefois, elle évite de le faire trop souvent avec ce dernier, car lui aussi savait faire preuve d'ingéniosité. S'il se laissait au par avant berner par son minois, ce n'était plus réellement le cas à ce jour... Pas toujours. Il la rejoint d'ailleurs assez rapidement, son regard se tournant un instant vers la ville. L'air jovial de Sûri laissa place à un rictus plus sérieux, dévisageant ainsi son ami sans qu'il ne s'en rende compte. Etait-il malheureux de ne pouvoir vivre comme tout le monde ? Elle savait qu'il avait ses soucis, tout comme elle pouvait avoir les siens. Partageant tous deux le même fardeau, même si ni l'un ni l'autre, n'ait réellement explicitement évoqués leurs autant, au contraire de Leth, Sûri ne regardait pas la ville d'un mauvais œil... Mais plutôt, curieusement. Elle était bien trop petite pour se souvenir de la vie en communauté. Arrachée de son plus jeune âge, et ayant vécue la majeure partie de son existence derrière une cage en tant que cobaye, elle n'avait connaissance de ce que l'on pouvait trouver derrière ces bâtisses. Elle savait qu'elle ne pouvait et ne devait y aller, d'autant plus que Leth ne la laisserait certainement pas commettre cette impaire. Mais cette petite voix en elle, la titillait parfois pour venir assouvir cette curiosité. Des pensées, qui furent rapidement estompées par une main venant à ébouriffer sa chevelure. La minette émit un léger grondement, et tenta tant bien que mal de remettre de l'ordre dans sa tignasse à l'aide de ses griffes. - Je suis certaine que je vais collecter bien plus que toi, il est plus facile pour moi de passer d'arbres en arbres. N'est ce pas pour cela que tu m'as fait venir ? La rodeuse lui accorde un léger mouvement d'épaule complice, puis, reprenant son sérieux, pris son petit couteau en main et imite Leth. Ses gestes furent un peu maladroit au début, après tout, c'était lui l'expert. Mais en l'observant, elle prit le coup de main, et semblait se débrouiller. Son regard s'accentua plus en bas, vers le bruit de l'eau provenant de la cascade non loin d'eux. Elle était surement la raison de ces plantes fleurissantes dans le coin. Est ce que l'eau y était agréable ? Au vu des températures assez fraiches, ce ne serait agréable pour beaucoup... Mais le sang chaud de la semie-dragonne était un avantage. C'était sans compter son coté félin, qui lui, rébute entièrement cette idée. Savait-elle au moins nager ? En tous les cas, Sûri ne se souvient pas qu'on lui ai appris cela. - Leth, tu es déjà allé là-bas ? Tu n'aimerais pas vivre avec d'autres personnes comme toi ? D'un mouvement de menton, elle lui montra la ville. Sa question se voulut innocente, voulant simplement assouvir une curiosité. Sûri savait pertinemment qu'il serait dur pour lui de vivre en communauté, mais entre vouloir et pouvoir... Les faits sont différents. Aimerait-il avoir cette option sous la main ? taggedSELKIE InvitéInvité Mar 8 Fév - 921Je ne pus me retenir de laisser s’échapper un léger rire sonore lorsque Sûri grogna en replaçant ses cheveux. Il ne faut pas y croire, mais ça lui arrive d’être une précieuse, l’inverse est tout aussi vrai d’ailleurs. Ça, et le fait que, si tu peux récolter des trucs ici, ça me donnera l’occasion d’aller en chercher d’autres ailleurs… »Plus loin dans la forêt, plus loin et haut dans les montagnes, je n’aurais pas besoin de, régulièrement, venir de m’approvisionner ici, ce sera son taff désormais. Puis, faut bien que tu gagnes ta pitance, haha ! »Elle la gagnait déjà amplement avec son travail dans le jardin, mais si on pouvait améliorer un peu notre train de vie, je ne dirais pas non. Encore plus si cela nous permettait de sauver une autre de ses semblables. Et si on y parvient, je ne dirais pas non à un fauteuil confortable pour la fait longtemps que j’ai appris à me contenter du strict minimum, car c’est pas comme si j’avais eu le choix. Quelque part, ce n’est pas plus mal, d’autre part, ça me permet d’offrir le confort à des personnes comme Sûri qui, pour des prétextes à la con, n’y ont jamais eu que la jeune hybride prenait le coup de main, j’attrape la petite lame entre mes dents pour sentir un peu certains produits, suspicieux quant à leur état. Ce fut à ce moment que la jeune femme me demanda si j’y étais déjà allé, si je ne préférais pas vivre avec d’autres personnes comme moi ».Jetant rapidement une poignée de fleurs dans un petit sachet, je récupère ma lame et la raccroche à ma ceinture avant de me reposer sur la branche m’ayant accueillie juste avant. Je pointe de nouveau mon regard là-bas » et aussitôt une grimace me revient. Ouai. J’en viens… »Je commence alors prudemment à me rapprocher du bord de ma branche avant de me jeter dans un arbre adjacent. Saut qui me fait perdre un étage » de branche et qui m’oblige à m’accrocher au tronc pour sécuriser mon passage d’arbre à arbre avant de reprendre un peu de hauteur. Et j’ai rapidement appris que j’en avais rien de bon à tirer… »L’orgueil, l’aversion, le stupre, la luxure, la violence. Non. Vraiment. Rien de bon. Et j’ai également appris que, ce n’est pas parce que je suis avec des personnes comme moi » que les choses se passent bien. Loin de là. »Je ne lui montre pas, mais certaines cicatrices ne sont pas particulièrement belles à voir et, étrangement, il s’agit souvent des blessures les moins graves qui sont les plus disgracieux. Comme pour faire passer un message. Et ça, même mon statut au sein des bas-quartiers ne m’en a pas dispensé. Pourquoi ? Tu t’emmerdes ici ? Peut-être que tu ne supportes plus de voir ma gueule d’ange tous les jours ?... »Malgré un sourire légèrement amusé, je ne peux réfuter les faits. Mes traits sont restés tirés par la colère, la sévérité et la violence qui règnent au sein de la pègre. C’est loin d’être le plus agréable à voir, j’en ai conscience. Pourtant, je préfère prendre ça à la rigolade. En tout cas, je préfère que tu t’en tienne loin et je refuse que tu t’y rende seule. »Est-ce que seulement elle m’écoutera ? Je l’espère. Je n’ai pas envie d’y rappliquer en vitesse pour la sortir d’un mauvais pas… Après, je ne peux me voiler la face indéfiniment. Un jour où l’autre, ensemble ou non, elle et moi, nous y retournerons. De gré ou de force. C'est une certitude. InvitéInvité Ven 18 Fév - 1101I am master of my destiny, I am captain of my soulLe questionnement de la métamorphe n'était pas sans arrière-pensée. Il lui venait parfois à l'esprit, que Leth pourrait un jour, caresser l'idée de retourner vivre avec les autres humains. Bien qu'en soi, elle connaissait un peu sa situation particulière, faisant qu'il serait compliqué pour lui, d'arborer cette idée. Mais nul ne sait ce qu'il adviendra à l'avenir... Peut-être que les choses pourraient s'améliorer pour ce dernier. Et bien évidemment, elle le lui souhaite. Si elle pouvait l'aider dans cette direction, elle le ferait sans aucune hésitation. Bien que... mieux vallait-il ne pas s'avancer avant d'affirmer cela. Car si Leth pourrait un jour retourner là-bas, de toute évidence, il n'en serait le cas pour Sûri. Elle n'a pas toujours été très honnête envers lui, ni même transparente quant à ce qu'elle était réellement. Parfois, elle se demande, s'il n'en viendrait pas à la repousser en connaissance de cause. Pourtant, elle le savait aussi assez intelligent, et il va de soi qu'il a déjà dû remarquer qu'elle n'était pas une métamorphe ordinaire. Des oreilles félines, mêlées à des cornes, une queue et des écailles de reptiles. De véritables connaisseurs, tels que les chasseurs, sauraient de suite sa nature. Même s'il ne le sait pas, il peut toutefois, omettre un certain doute. Alors certes, une partie d'elle affirme qu'il ne la laisserait pas réponse de ce dernier l'apaise un peu, tandis qu'elle tente de dissimuler ses craintes en continuant sa tâche. Coupant ces quelques fleurs qu'elle met dans la petite sacoche accrochée à sa ceinture, elle l'écoute d'une oreille attentive. Sûri s'élança sur la cime d'un autre arbre, restant toujours près de Leth. Ses paroles, elle ne pouvait que les confirmer. Si lui aussi s'imagine ne rien pouvoir trouver de bon pour lui là-bas, il en est de même pour la rôdeuse. Rhun, cette ville qui aura meurtri, et privé Sûri d'une partie de son humanité. En repensant à ces années de souffrance, sa main droite vint machinalement toucher l'une de ses cornes sur son visage. Ses appendices, qui venaient de temps à autre à la faire souffrir pour lui rappeler qu'elle n'est qu'une simple création. Un mal qu'elle cache, ne voulant que Leth s'inquiète inutilement. De toute évidence, nul besoin de le confronter à un souci pour lequel il ne pourrait rien y faire. Ses cornes comme ses écailles, sont parfois source de nuit agitée, brûlant sa peau qui en est recouverte. Toutefois, les paroles de Leth vinrent rapidement à l’extirper de cette détresse, et à tourner son regard vers lui. Bien qu'il voulut plaisanter de la situation, elle le connaissait parfaitement. Les traits de son visage indiquent sa frustration, confrontant Sûri à un sentiment de désolement. Son but n'était pas de lui faire revivre de mauvais souvenirs. La féline s'élança alors vers le même arbre que lui, sur une branche plus au-dessus. Ses jambes prirent appui sur le tronc, et laissèrent ainsi retomber son corps dans le vide, suspendu au-dessus de la tête de son ami. Son visage près du sien, leur regard étaient à la même hauteur. L'une de ses mains vint à donner une légère pichenette sur le front de ce Parce que tu crois que je pourrais me lasser de la voir cette... Gueule d'ange, comme tu dis. Entre nous, soit dit, il va falloir tout de même revoir le terme. Un sourire amusé et narquois sur son visage, elle lui assura ainsi, même si c'est de manière peu sérieuse, qu'elle n'avait aucunement l'idée de s'en aller. D'un bref élan, elle força sur ses cuisses pour se redresser et s'asseoir sur le De toute évidence, il vaut mieux que je ne te laisse seul. Qu'adviendrait-il de toi sans moi ? Ta vie avant ma présence, n'était que morne et monotone. Je ne voudrais pas que tu retournes dans cette vie morose... Qui plus est, il faut bien quelqu'un pour veiller sur toi, et pour te soigner quand tu ne veux pas l'être. La malicieuse semblait s'amuser de la situation, prenant un ton ironique et faussement vrai. Pourtant, une partie de ses mots était concret. Elle ne comptait pas le laisser, tant qu'il accepte sa présence à ses bruissement vint alors stopper Sûri dans ses propos, un bruissement où... Un gargouillement. Sa main vint à se poser sur son ventre. Ils avaient fait un bon chemin pour venir jusqu'ici, et la gourmande ne pouvait passer guère bien longtemps avant de sentir la faim venir. Une chose est sûre, elle n'allait pas rester bien longtemps concentrée sur sa tâche, si elle avait envie de se remplir le ventre. taggedSELKIE InvitéInvité Dim 27 Fév - 2121Parfois, je me demande si je ne penche pas un peu trop dans le pessimisme ou le fatalisme. Au final, je me rassure en me disant qu’il s’agit ni plus ni moins que du pragmatisme et d’une pointe de factuelle. Par mon simple statut d’humain -et surtout mon sale caractère et ma tendance à me foutre dans des situations pas croyable- je finirais indubitablement par retourner à Rhün, que cela me plaise ou je ne pense pas avoir vraiment d’y réfléchir davantage lorsque Sûri, perchée juste au-dessus de moi, vient se suspendre au tronc par les jambes afin de planter son regard dans le mien, je hausse légèrement un sourcil, l’agrémentant d’un petit sourire en coin. Quoi ? Tu veux qu’on s’embrasse, chatonne ? »Fier de ma connerie, la sentence ne tarde pas et son doigt vient percuter mon front dans une petite pichenette bien sentie. Bien entendu que tu ne pourrais t’en passer. Je suis ton dieu et maître, haha !... »Après, elle n’a pas tort niveau gueule d’ange », on avait déjà vu plus adorable que mon auguste faciès. Mais, tu as raison, gueule d’ange », ça ne me va pas. Être un enfant de chœur, très peu pour moi. »Je m’y étais déjà essayé par le passé, mais ça n’a clairement pas été à mon avantage. J’ai arrêté de vouloir être innocent et naïf depuis bien longtemps. Tandis que l’hybride se redresse et s’installe, je me hisse à mon tour afin de m’installer à ses côtés sur la branche. Il n’y a que dans ce genre de moment où je n’ai pas à jouer la comédie concernant mon avis sur les hybrides. Je n’ai pas envie qu’on vienne me casser les pieds avec le plus grand problème de notre temps qu’est l’esclavage. J’avoue. Si je ne devais pas veiller sur toi, je pense que je me laisserais aller. Puis, ça fait du bien d’avoir quelqu’un sur qui je peux compter sans craindre que ça ne me retombe sur le coin de la face. Une bénédiction que je sois tombé sur toi chez ce gars. Ça me donne une raison de ne plus faire totalement le con. »Comme je l’ai dit, je dois veiller sur elle. Si je venais à y passer, elle serait sans nul doute refoutu sur le marché et, au vu de ses attributs particuliers et de son caractère, je ne pense pas que ça soit pour le mieux. Elle pourrait passer pour une rareté, mais son attitude, même si elle ferait attention, risquerait d’être problématique sur le long terme… Enfin, je qu’elle semblait vouloir poursuivre, un drôle de grognement » vint se faire entendre. Trop fort et sourd pour venir d’en bas ou de loin et trop grave pour provenir d’un quelconque volatile qui pourrait traîner dans le coin. Puis, lorsque la main de la jeune hybride vint se placer sur son ventre… Disons que le doute était peu permis. Hahaha. Mais qu’est-ce que je vais faire de toi, mon ventre sur patte ? Allez, viens. »Glissant doucement de la branche, je commence à me rapprocher petit-à-petit du sol, attrapant deux-trois fruits qui traînent sur le passage avant de, une fois au sol, farfouiller dans mon sac. Je n’avais pas pris grand-chose de comestible, pensant pouvoir rentrer avant que l’estomac de Sûri ne fasse des siennes, mais je m’étais fourvoyé. Bon. J’ai un peu de pain et, ouai, un petit bout de viande séchée… »Vraiment pas grand-chose. Heureusement, j’ai chopé les fruits, ça sera toujours ça de gagner. Déposant la bourse contenant mes récoltes dans le sac, je me redresse et m’approche de l’eau. Si on se démerde, on devrait pouvoir avoir un peu de poisson. »Restait à en trouver. Après, je ne suis pas le meilleur lanceur de couteau, mais mes compétences devraient suffire pour pouvoir piquer un poisson avant qu’il ne file. Contenu sponsorisé Créer un forum © phpBB Forum gratuit d'entraide Signaler un abus Forum gratuit Informatique et Internet Internet
il s en passe des choses dans ma cité